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Frédérique Raymond Kinésiologue & Naturopathe

15 RAISONS SCIENTIFIQUES QUI PEUVENT EXPLIQUER POURQUOI TON POIDS NE BOUGE PAS

Photo du rédacteur: Fred Raymond Fred Raymond

Dernière mise à jour : 31 janv.

Je ne prône pas la perte de poids à tout prix, ni une vision purement esthétique du corps. Mon approche est basée sur la santé globale et le bien-être. Mais je sais que pour beaucoup, voir des changements physiques reste un indicateur important de progression.


Et je sais aussi à quel point c’est frustrant quand tu fais tout « comme il faut » – tu manges bien, tu bouges, tu dors mieux – mais que ton corps ne réagit pas comme prévu. Avant de penser que quelque chose cloche chez toi, sache qu’il y a souvent des facteurs sous-estimés qui influencent la gestion du poids. Et optimiser ces aspects peut faire toute la différence, non seulement pour ton métabolisme, mais aussi pour ta vitalité et ton bien-être général.


Parce que quand ton corps est en équilibre, il lâche prise naturellement. Il ne s’accroche plus aux réserves, il fonctionne mieux, et tu te sens bien sans devoir te battre contre lui. Avant de te décourager, regarde ces facteurs souvent sous-estimés qui influencent ton métabolisme et ta gestion du poids.



  1. Le stress chronique freine la perte de poids


Le cortisol, l’hormone du stress, favorise le stockage des graisses abdominales et perturbe la régulation de la glycémie (Epel et al., 2000). Lorsque ton corps est en mode "urgence permanente", il privilégie la conservation d’énergie.


💡 Que faire ? Pratique la respiration profonde, la méditation ou adopte des techniques de gestion du stress comme la cohérence cardiaque.


  1. Un sommeil insuffisant dérègle tes hormones de la faim


Dormir moins de 6 heures par nuit augmente la ghréline (hormone de la faim) et réduit la leptine (hormone de la satiété) (Spiegel et al., 2004). Cela se traduit par plus d'envies de sucre et de fringales.


💡 Que faire ? Vise 7 à 9 heures de sommeil, limite la lumière bleue avant le coucher et adopte une routine de sommeil régulière. Voici un lien vers un guide de suppléments et habitudes de vie pour le sommeil :


  1. Un déficit calorique trop important ralentit ton métabolisme


Si tu réduis trop ton apport calorique, ton métabolisme ralentit et ton corps diminue la production des hormones thyroïdiennes T3 et T4 pour économiser de l’énergie (Müller et al., 2015).


💡 Que faire ? Évite les régimes drastiques et intègre des périodes de maintien calorique pour éviter l’adaptation métabolique.


  1. Ton entraînement manque de musculation


Se limiter au cardio peut entraîner une perte de masse musculaire et une diminution du métabolisme de repos (Rosenkilde et al., 2012). La musculation, en revanche, augmente la dépense énergétique même au repos.


💡 Que faire ? Intègre des exercices de force 2 à 3 fois par semaine pour préserver ta masse musculaire.


  1. Ton activité quotidienne est insuffisante


Le NEAT (Non-Exercise Activity Thermogenesis) représente une grande partie de la dépense énergétique quotidienne. Rester assis toute la journée réduit ta consommation calorique globale (Levine, 2002).


💡 Que faire ? Augmente tes pas quotidiens, bouge toutes les heures et privilégie les escaliers au lieu de l’ascenseur.


  1. Tes hormones influencent tes résultats


Le cycle menstruel, le SOPK, la ménopause ou des déséquilibres thyroïdiens modifient la répartition des graisses et la gestion de l’insuline (Brouns et al., 2022).


💡 Que faire ? Écoute ton corps et ajuste ton alimentation et ton entraînement selon ton cycle.


  1. Tu ne bois pas assez d’eau


Une légère déshydratation peut ralentir ton métabolisme et perturber la lipolyse (Boschmann et al., 2003). De plus, elle peut fausser tes signaux de faim et te faire confondre soif et appétit.


💡 Que faire ? Vise 30 à 35 ml d’eau par kg de poids corporel par jour.


  1. Ton microbiote influence ta gestion du poids


Un déséquilibre du microbiote intestinal impacte la régulation du poids et favorise l’inflammation (Turnbaugh et al., 2006).


💡 Que faire ? Favorise une alimentation riche en fibres, en aliments fermentés et en polyphénols pour nourrir les bonnes bactéries intestinales.


  1. L’inflammation chronique bloque la perte de poids


Une alimentation ultra-transformée, le stress et un sommeil de mauvaise qualité entretiennent une inflammation systémique, qui perturbe la régulation de l’insuline et favorise le stockage des graisses (Hotamisligil, 2006).


💡 Que faire ? Réduis les aliments transformés et privilégie les oméga-3, les légumes colorés et les épices anti-inflammatoires comme le curcuma.


  1. Ton insuline est trop souvent sollicitée


Une alimentation riche en glucides raffinés maintient ton insuline élevée, ce qui bloque la libération des graisses (Ludwig et al., 1999).


💡 Que faire ? Réduis les sucres rapides, favorise les protéines et les fibres pour stabiliser ta glycémie.


  1. Tu veux des résultats trop vite


Modifier sa composition corporelle prend du temps, et les adaptations métaboliques se font sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois (Dulloo et al., 1997). La balance est un simple indicateur de poids total, mais elle ne distingue pas entre la masse musculaire, la masse grasse, l’eau et même la digestion en cours.


💡 Que faire ? Sois patient(e) et mesure tes progrès autrement que par la balance (photos, mensurations, énergie, progrès au gym, cycle hormonal, digestion).


  1. Ton foie ne fonctionne pas de manière optimale


Un foie surchargé ralentit la gestion des graisses et des toxines (Marchesini et al., 2003).


💡 Que faire ? Consomme des légumes crucifères, réduis l’alcool et les sucres raffinés.


  1. Ton ratio oméga-6 / oméga-3 est déséquilibré


Un excès d’oméga-6 favorise l’inflammation, tandis que les oméga-3 améliorent la sensibilité à l’insuline (Simopoulos, 2002).


💡 Que faire ? Réduis les huiles industrielles et favorise les oméga-3 naturels (poissons gras, graines de lin).


  1. Ton métabolisme mitochondrial est inefficace


Les mitochondries sont essentielles à la combustion des graisses (Wallace, 2005).

💡 Que faire ? Expose-toi au soleil et consomme des aliments riches en coenzyme Q10.


  1. Ton environnement perturbe ton métabolisme


Les perturbateurs endocriniens affectent la régulation hormonale et la prise de poids (Heindel et al., 2017).


💡 Que faire ? Utilise des contenants en verre, évite les plastiques chauffés et filtre ton eau.


Et si tu veux aller plus loin et optimiser tes résultats sans te focaliser uniquement sur un chiffre, découvre mes accompagnements personnalisés en naturopathie pour comprendre ce qui bloque réellement et obtenir des résultats durables.



📚 Références

  • Boschmann, M., & Steiniger, J. (2003). Water-induced thermogenesis. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 88(12), 6015-6019.

  • Dulloo, A. G., et al. (1997). Adaptive thermogenesis. The American Journal of Clinical Nutrition, 65(3), 721-731.

  • Hotamisligil, G. S. (2006). Inflammation and metabolic disorders. Nature, 444(7121), 860-867.

  • Ludwig, D. S., et al. (1999). Dietary glycemic index in obesity. The Journal of Nutrition, 129(7), 1357-1361.

  • Simopoulos, A. P. (2002). Omega-3 fatty acids in inflammation. The American Journal of Clinical Nutrition, 76(6), 1356S-1361S.


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